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Licenciement économique : l’offre de reclassement doit comporter l’ensemble des mentions prévues par le Code du travail

Dans un arrêt rendu le 23 octobre 2024, la Cour de cassation a considéré comme imprécise l’offre de reclassement dans laquelle ne figuraient pas l’ensemble des mentions prévues à l’article D.1233-2-1 du Code du travail. L’omission de l’une de ces mentions doit donc s’analyser en un manquement à l’obligation de reclassement, ce qui prive le […]

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Refus du salarié, auteur d’une alerte pour harcèlement moral, de participer à l’enquête interne

En matière d’enquête interne, il a déjà été jugé qu’il n’était pas interdit à l’employeur de mener son enquête sans auditionner le salarié mis en cause, sous réserve toutefois que l’absence d’entretien de la personne mise en cause ne puisse pas nuire à l’appréciation objective et équitable de la situation (Cour d’appel d’Aix-en-Provence, 23 février

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Co-emploi : la perte totale d’autonomie d’action de la société employeur est nécessaire pour qualifier une situation de co-emploi

Le 9 octobre 2024, la Cour de cassation a rendu un arrêt (Cass. soc., 9 oct. 2024, nº 23‐10.488) qui clarifie les conditions de reconnaissance du co-emploi. Cette décision apporte des précisions cruciales sur les critères permettant d’établir un lien de co-emploi et les obligations qui en découlent. Cette affaire concerne la Française des Jeux

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TRAVAILLER DURANT UN ARRÊT MALADIE OU UN CONGE MATERNITE N’OUVRE PAS DROIT A REMUNERATION, MAIS A INDEMNISATION

Dans un arrêt récent (Cass. Soc., 2 octobre 2024, n°23-11.582), la Cour de cassation a précisé les droits des salariés ayant travaillé durant leur arrêt maladie ou congé maternité. Rappel des règles applicables La maladie ou la maternité du salarié suspend le contrat de travail. Dès lors, la jurisprudence considère que l’employeur ne peut ni

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La faute du compagnon ne peut justifier le licenciement disciplinaire d’une salariée

Dans un arrêt du 11 septembre 2024, la Cour de cassation a annulé le licenciement pour faute grave prononcé à l’encontre d’une salariée, à la suite d’une altercation entre le compagnon et le supérieur hiérarchique de l’intéressée. En l’espèce, la salariée se rendait au parking de son entreprise avec son compagnon, ancien salarié de l’entreprise,

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L’acquisition prorata temporis de la prime sur objectifs

Dans un arrêt du 26 juin 2024, la Cour de cassation a jugé que « lorsqu’une prime constitue la partie variable de la rémunération versée au salarié en contrepartie de son activité, elle s’acquiert au prorata du temps de présence du salarié dans l’entreprise au cours de l’exercice. » En l’espèce, le salarié réclamait le paiement de

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Reclassement du salarié : une offre conditionnée à un entretien de recrutement n’est pas valable

Dans un arrêt du 11 septembre 2024 (n° 23-10.460), la Cour de cassation rappelle une règle essentielle en matière de reclassement en cas de licenciement économique : une offre de reclassement doit être ferme et précise. Une entreprise ne peut pas proposer des postes soumis à des conditions incertaines, telles qu’un entretien de recrutement destiné

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NOUVELLE APPLICATION DE LA JURISPRUDENCE DE LA COUR DE CASSATION SUR LA PREUVE DELOYALE 

Dans un arrêt du 25 septembre 2024 (n°23-13.992), la Cour de cassation a de nouveau appliqué sa nouvelle jurisprudence sur la preuve illicite à un licenciement pour faute grave. Elle a ainsi admis comme preuve une clef USB trouvée par l’employeur dans le bureau de la salariée et sur laquelle figuraient des fichiers professionnels que cette dernière avait reproduits depuis

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Préjudice automatique : de nouveaux cas reconnus par la jurisprudence

LE PRINCIPE : L’ABSENCE DE PREJUDICE AUTOMATIQUE Depuis un arrêt rendu le 13 avril 2016, la Cour de cassation refuse la notion de préjudice automatique en droit du travail et impose au salarié de démontrer à la fois l’existence d’une faute de son employeur, d’un préjudice subi et d’un lien de causalité entre la faute et

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L’expert mandaté par le CSE en cas de risque grave peut s’entretenir avec les salariés si ces derniers sont d’accord, même sans l’autorisation de l’employeur

Le 10 juillet 2024, la Chambre Sociale de la Cour de cassation a rendu un arrêt intéressant dans un litige opposant un groupe hospitalier à une association et au CHSCT de l’hôpital. Arrêt d’espèce, puisque les dispositions de l’article L.4614-12 du Code du travail relatives au CHSCT sont restées applicables aux seuls établissements publics de

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