Actualités

Harcèlement d’ambiance à l’égard des femmes et nullité du licenciement

Par un arrêt du 26 novembre 2024, la Cour d’appel de Paris a jugé nul le licenciement pour insuffisance professionnelle d’une salariée ayant dénoncé un harcèlement d’ambiance à l’égard des femmes en raison de propos sexistes et d’agissements à caractère sexiste et sexuel. En l’espèce, la salariée avait contesté son licenciement pour insuffisance professionnelle et […]

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Licenciement pour motif économique : la Cour de cassation renforce l’exigence de transparence des offres de reclassement

Par un arrêt en date du 8 janvier 2025, la Chambre sociale de la Cour de cassation rappelle que, dans le cadre d’un licenciement pour motif économique, l’employeur qui diffuse une liste collective des postes de reclassement disponibles doit impérativement indiquer les critères de départage entre salariés en cas de candidatures multiples. À défaut, il

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Partage de la valeur : de nouvelles obligations applicables depuis le 1er janvier 2025

Comme nous vous l’indiquions dans un précédent post (cliquer ici), les sociétés sont assujetties depuis le 1er janvier 2025 – quelle que soit leur taille – à des obligations renforcées en matière de partage de la valeur. La loi sur le partage de la valeur du 29 novembre 2023 oblige, depuis le 1er janvier 2025,

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Mise à pied à titre disciplinaire : l’accord du salarié protégé n’est (finalement) pas requis

Dans un arrêt du 11 décembre 2024, la Cour de cassation clarifie le régime juridique de la mise à pied disciplinaire applicable aux salariés protégés. Pour la première fois, elle affirme que cette sanction temporaire peut être prononcée par l’employeur sans l’accord préalable de l’intéressé. Cette décision met un terme aux incertitudes en la matière.

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Le complément de rémunération issu d’un compte épargne-temps (CET) n’entre pas, en principe, dans la base de calcul d’une prime de 13ème mois.

Dans un arrêt rendu le 6 novembre 2024, la Cour de cassation considère que les sommes issues du rachat des droits épargnés sur un compte épargne-temps (CET) ne doivent pas être incluses dans l’assiette de calcul de l’indemnité de 13ème mois. Pour rappel, le CET peut être mis en place par convention ou accord d’entreprise/d’établissement (à défaut,

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L’ABSENCE DE SIGNATURE DU SOLDE DE TOUT COMPTE PAR LE SALARIE N’A PAS D’EFFET SUR LE DELAI DE PRESCRIPTION

La signature du salarié et la mention de la date du reçu sont impératifs pour procurer un effet au reçu. Le reçu pour solde de tout compte signé par le salarié peut être dénoncé par celui-ci dans les six mois suivant sa signature. A défaut, il devient libératoire alors pour l’employeur (C. trav., art. L.

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L’importance du critère de fixité dans la définition de l’usage

Le versement répété d’une prime ne suffit pas à lui conférer un caractère obligatoire pour l’employeur. Pour qu’une prime devienne un usage contraignant, elle doit, en effet, remplir trois critères cumulatifs : généralité, constance et fixité. L’arrêt de la Cour de cassation du 20 novembre 2024 (n° 22-24.521 F-D) illustre parfaitement cette exigence, en insistant sur

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Départ à la retraite équivoque : ce que peut impliquer un différend avec l’employeur

Dans un arrêt récent, la Cour de cassation a réaffirmé le principe selon lequel un départ à la retraite peut être remis en cause s’il est motivé par des différends avec l’employeur. Dans cette affaire, un salarié dénonçait des discriminations liées à son état de santé et à son activité syndicale. Selon lui, ce sont

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WEBINAR DU 3 DECEMBRE 2024 – 60 MINUTES CHRONO : L’ESSENTIEL DE L’ACTUALITE EN DROIT SOCIAL

Chers tous, Notez que le rendez-vous rituel d’actualité sociale organisé par MGG Legal vous attend pour un nouvel épisode, le dernier de l’année 2024. C’est un peu Noël avant l’heure ! ✊ Le format reste inchangé : 60 minutes “montre en main” pour vous présenter de façon pratique et synthétique l’essentiel de l’actualité en matière sociale.

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Il faut reprendre toute la procédure lorsque l’on modifie une rupture conventionnelle après un refus d’homologation

Le 16 octobre 2024, la Cour de cassation a rendu un arrêt important concernant la procédure de rupture conventionnelle homologuée. Dans cette affaire, une convention de rupture signée le 24 novembre 2015 avait été refusée par l’administration le 29 décembre 2015. L’employeur a ensuite modifié la convention en augmentant légèrement l’indemnité de rupture et en

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